SALAFIYYAH

La femme et le beau frère - Le beau frère c'est la mort

4 Juin 2015 , Rédigé par salafiyyah

La femme et le beau frère - Le beau frère c'est la mort

D'après 'Uqba Ibn 'Âmir le Messager d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

« Evitez d'entrer chez les femmes ».

Et un homme issu des Ansar lui dit :

« Qu'en est-il du beau-frère de la femme ? »

« Le beau-frère, c'est la mort. » [1]

L'Imâm An-Nawawî (rahimahullâh) dit :

Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Le beau-frère, c'est la mort. »

Al-Layth Ibn Sa'd dit :

Le beau-frère [al-Hamoû] c'est le frère du mari et ce qui fait partie des proches du mari comme les fils de l'oncle et ce qui y ressemble.

Il y a unanimité des linguistes [Ahl al-Lougha] sur le fait que : « al-Ahmâ » sont les proches parents du mari [al-Aqârib], comme son père, son frère, son neveu, son cousin, et autres qu'eux.

Quant à la parole du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) : « Le beau-frère, c'est la mort. »

Elle signifie : que [dans la fréquentation de la femme de son frère] cela devrait lui inspirer une plus grande peur pour le potentiel mal que cela peut lui causer.

En effet, la tentation qui risque de résulter de sa présence est plus grande en raison de la possibilité qui lui est donnée de s'approcher de la femme de son frère et de rester seul avec elle sans susciter de répréhension.

Ce qui n'est pas le cas pour une personne étrangère [à la famille].

Et ce qui est voulu à travers le terme « al-Hamoû » ici, c'est les proches parents du mari autres que ses parents et ses enfants.

Car assurément, ses parents et ses enfants sont des « Mouhâram » [personnes avec qui le mariage est interdit] pour son épouse.

Et il leur est donc permis de rester seuls avec elle ; ils ne peuvent pas être qualifiés de cause « de mort » [al-Mawt].

Quant aux frères, neveux, oncles, cousins et autres qu'eux, ils ne sont pas des « Mahrâm ».

Les gens ont l'habitude de faire preuve d'indulgence à leur égard et de les laisser seuls avec les femmes de leurs frères. Ce qui constitue « la mort » [comme mentionnée dans le hadîth].

La présence du beau-frère mérite plus d'être interdite que celle d'un étranger à cause de ce que nous avons rappelé, et ce que je viens de mentionner est ce qui est le plus juste [as-Sawâb] du sens voulu du hadîth.

Et ce qui est rappelé par al-Mâzarî [sur ce hadîth] qui fait mention du fait que ce qui est voulu [dans ce hadîth] à travers « al-Hamoû » [le beau-frère], c'est le père du mari, et il dit : « l'interdiction est liée au père du mari. »

Mais c'est un « Mahram », comme peut il être étranger ?

Cette parole est caduque [Fâssid] et rejetée [Mardoûd].

Il n'est pas permis de prendre le hadîth dans ce sens.

Il est dit de al-Qâdhî d'après Abî 'Ubayd que le sens voulu dans « Le beau-frère, c'est la mort. » est qu'il meurt et qu'il ne fasse pas cela.

C'est aussi une parole caduque [Fâssid].

Plutôt, ce qui est le plus juste [as-Sawâb], c'est ce qui a été avancé précédemment [dans l'explication du hadîth].

Ibn Al-'Arabî dit : c'est une expression utilisée par les Arabes dans le même sens qu'ils disent : « le lion, c'est la mort ! » c'est-à-dire que sa rencontre est à l'exemple de la mort.

Al-Qâdhî dit : le sens voulu dans l'isolation avec le beau-frère [al-Ahmâ] est que le fait de rester seuls peut provoquer la tentation [Fitnah] et la perdition dans la religion, d'où la comparaison de cette situation à la mort [al-Mawt].

Cette tournure [le beau-frère, c'est la mort] souligne la gravité de la chose .[...] [2]

[1] Rapporté par al-Bukhârî - n° 493
4 et par Muslim - n° 2172

[2] Kitâb « al-Minhâdj Charh Sahîh Muslim » de L'Imâm An-Nawawî, vol-14 p.378-379

copié de manhajulhaqq.com

Imam an-Nawawî - الإمام محيى الدين ابى زكريا بن يحيى بن شرف النووى

La femme et le beau frère - Le beau frère c'est la mort

Si les familles , vivent ensemble , alors il est obligatoire , de porter le voile , devant ceux qui ne sont pas leur mahram , ( personne avec qui elle n 'ont pas le droit de se marier ) . Il n 'est pas permis pour la femme d 'un frère de se dévoiler devant le frèere de son mari , car son frère est comme tout autre homme , dans la rue qui peux la voir et qui ne lui est pas interdis , au mariage .


[...] Il n’est aussi pas permis au frère [du mari de la femme] de se retrouver seul avec elle, quand son mari est à l’extérieur de la maison.

C’est un problème qui touche beaucoup de personne, à l’exemple des frères qui vivent dans la même maison et que l’un des d’eux se marie.

DONC ATTENTION MES SOEURS votre beau frère n'est PAS UN MAHRAM

La femme et le beau frère - Le beau frère c'est la mort
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article